Bibliographie
Recherche bibliographique : Conseils pratiques
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Rubrique tenue par Nelly Feuerhahn.
Roman et caricature au XIXe siècle
Cécile Guinand, Roman et caricature au XIXe siècle. Poétiques réalistes entre Illusions perdues et Eduction sentimentale. Genève, éditions Droz, 2020, 455p.
mot-clé : Roman, caricature, XIXe siècle, Flaubert, Balzac, Gavarni, Henri Monnier
Le lien entre roman et caricature est abordé dans cet ouvrage avec un luxe de précision tout à fait innovant. Une première partie "De l'appréciation artistique à l'appropriation rhétorique" analyse la caricature visuelle et textuelle, sa pensée par les écrivains du XIXe siècle. Un seconde partie "structures et stratégies médiatiques" prospecte ce lien dans la presse, le théâtre, les albums.
Ridiculosa 27
Ridiculosa, "Caricature et migrations", n°27, 2020, 234p, 15€.
mot-clé : Caricature, migrations
Sur un sujet névralgique de notre époque, ce numéro de Ridiculosa pose un regard qui couvre une large diversité sesituations.
Figures du clown, sur scène, en piste et à l'écran
Philippe Goudard & Nathalie Vienne-Guerrin (dir.), Figures du clown, sur scène, en piste et à l'écran, Presses universitaires de la Méditerranée, Montpellier, 2020, 474p., 17€.
mot clé :Cirque, clown, écran, scène
Aux questions légitimes qui se posent sur le clown et auxquelles cet ouvrage est consacré, les plus fameux artistes du genre comme Charlie Chaplin, Charlie Rivel ou
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Folon - Les affiches
Folon, Les affiches. Paris, Les cahiers dessinés, 2020, 189p., 39 €.
mot-clé : Affiche
Jean-Michel Folon a réalisé près de 600 affiches. Délicates aquerelles, encres irisées : tranchant avec les productions de son époque tout en photos et en surcharges typographiques, il a choisi le dessin, privilégiant la simplicité du trait et la puissance motionnelle de la couleur.
Playing with Mental Models
Henri de Jongste, Playing with Mental Models. Humour in the BBC comedy series The Office. Amsterdam/Philadelphia, John Benjamins Publishing Company, 2020, 301 pages.
mot-clé :Télévision, théorie de la communication
L'interrogation sur les modèles mentaux de la théorie de la communication portent dans cette étude sur les rôles qu'ils jouent dans la communication en général et en particulier en créant et en assistant à The office.
L'ambivalente réception de la case de l'Oncle Tom-1
L’AMBIVALENTE RÉCEPTION DE LA CASE DE L’ONCLE TOM EN FRANCE : PLEURER OU PERSIFLER ? (PARTIE I. UN SUCCÈS ÉDITORIAL ORCHESTRÉ)
Agnès Sandras
Les premières traductions de La Case de l’oncle Tom sont publiées fin 1852 en France. Les dimensions hors normes du succès de cet ouvrage ont été magistralement étudiées par Claire Parfait1, qui a montré comment et pourquoi le lectorat français adulte se prend pour la première fois de passion pour un roman anglophone en provenance des États-Unis. L’objet de ce billet et des deux suivants est d’étudier ce qu’on pourrait nommer la réception de la réception. De 1840 à 1900, tout succès littéraire est en effet décortiqué par la presse satirique. Les travers en sont grossis par la parodie, des textes humoristiques et des caricatures, et l’auteur est parfois livré à la curiosité du public par la charge2. Comment la presse satirique – formidable caisse de résonance et véritable laboratoire de réflexion sur les champs littéraires et les gens de lettres – a-t-elle observé et disséqué le succès du roman d’Henriette Beecher Stowe ? Deux dimensions sont particulièrement intéressantes et délicates à traiter tant il faut les contextualiser sous peine d’en faire des analyses erronées et/ou anachroniques : la réception d’un ouvrage réputé pour son message anti-esclavagiste (ce sera l’objet du deuxième billet) et la représentation des héros noirs de l’ouvrage (objet du troisième et dernier billet).
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L'ambivalente réception de la case de l'Oncle Tom-3
L’AMBIVALENTE RÉCEPTION DE LA CASE DE L’ONCLE TOM EN FRANCE : PLEURER OU PERSIFLER ? (PARTIE III. LA QUESTION DE L’IMAGE.)
Agnès Sandras
On sait toute l’Oncle-Tomanie qui s’est emparée de l’Angleterre et de la France ; le roman de Mme STOWE, écrit dans sa cuisine entre l’enfant auquel elle donnait à téter et le rôt qui se dorait au feu, s’est trouvé un chef-d’œuvre : on l’a dépecé par quartier, on l’a mis à toutes les sauces ; on en a fait des drames, des vaudevilles, des romances, des tableaux ; le bœuf gras s’est appelé l’Oncle Tom. Enfin : Aimez-vous l’Oncle Tom ? On en a mis partout1.
Cette critique aujourd’hui surprenante de La Case de l’Oncle Tom reflète parfaitement la situation en 1853. Nous avons vu dans les deux billets précédents que le roman de l’Américaine Harriett Beecher Stowe connaît immédiatement en France plusieurs traductions, conquiert les rez-de-chaussées des journaux nationaux et provinciaux, et est adapté sous des formes différentes au théâtre. La presse satirique est agacée non pas tant par le contenu de l’œuvre que par la démesure de son succès.
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L'ambivalente réception de la case de l'Oncle Tom-2
L’AMBIVALENTE RÉCEPTION DE LA CASE DE L’ONCLE TOM EN FRANCE : PLEURER OU PERSIFLER ? (PARTIE II. UN MESSAGE ANTI-ESCLAVAGISTE PLUS OU MOINS APPRÉCIÉ)
Agnès Sandras
Dans le précédent billet (à lire ici), nous avons vu comment et combien le succès éditorial de La Case de l’oncle Tom avait été orchestré. Le roman à la mode arrive en France, via l’Angleterre, avec une injonction aux larmes et à l’émotion. Sa publication sous forme de feuilletons ou d’ouvrages est suivie de près par les adaptations théâtrales. Aux traductions variées s’ajoutent donc des mises en scène différentes, se partageant larmes et rires. Ce sont autant d’occasions pour les critiques et les humoristes d’évoquer La Case de l’oncle Tom.
Au cœur des sourires et attendrissements, mais aussi d’agacements très marqués, se logent deux questions rarement évoquées de façon frontale : que penser de ce roman présenté comme un manifeste anti-abolitionniste ? De quelle façon les Noirs y sont-ils représentés (voir billet suivant) ? Ces deux interrogations sont d’une actualité forte dans la France de 1853 : l’esclavage y a été aboli récemment (1848) ; l’empereur Napoléon III songe à étendre les colonies françaises …
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L'humour face aux épidémies 4
Agnès Sandras, L’HUMOUR FACE AUX ÉPIDÉMIES – PARTIE IV.
EPIDÉMIE D’ÉPIDÉMIES ET INCONSCIENT COLLECTIF
Ce quatrième et dernier texte de la série “humour et épidémies” se propose d’explorer quelques thématiques repérées lors des recherches pour les précédents billets, qui me paraissent éclairer certaines des interrogations actuelles quant à notre inconscient collectif face à une pandémie.
L'humour face aux épidémies 3
Agnès SANDRAS, L’HUMOUR FACE AUX ÉPIDÉMIES – PARTIE III.
AU PLUS FORT DE LA PANDÉMIE DE GRIPPE (1918-1919)
Dans le précédent billet, nous avons vu comment la grippe de 1918-1919 suscite tout d’abord dans une partie de la presse française des réactions de bravade ou d’incrédulité quant à sa gravité possible.