L'ambivalente réception de la case de l'Oncle Tom-2
L’AMBIVALENTE RÉCEPTION DE LA CASE DE L’ONCLE TOM EN FRANCE : PLEURER OU PERSIFLER ? (PARTIE II. UN MESSAGE ANTI-ESCLAVAGISTE PLUS OU MOINS APPRÉCIÉ)
Agnès Sandras
Dans le précédent billet (à lire ici), nous avons vu comment et combien le succès éditorial de La Case de l’oncle Tom avait été orchestré. Le roman à la mode arrive en France, via l’Angleterre, avec une injonction aux larmes et à l’émotion. Sa publication sous forme de feuilletons ou d’ouvrages est suivie de près par les adaptations théâtrales. Aux traductions variées s’ajoutent donc des mises en scène différentes, se partageant larmes et rires. Ce sont autant d’occasions pour les critiques et les humoristes d’évoquer La Case de l’oncle Tom.
Au cœur des sourires et attendrissements, mais aussi d’agacements très marqués, se logent deux questions rarement évoquées de façon frontale : que penser de ce roman présenté comme un manifeste anti-abolitionniste ? De quelle façon les Noirs y sont-ils représentés (voir billet suivant) ? Ces deux interrogations sont d’une actualité forte dans la France de 1853 : l’esclavage y a été aboli récemment (1848) ; l’empereur Napoléon III songe à étendre les colonies françaises …
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L’AMBIVALENTE RÉCEPTION DE LA CASE DE L’ONCLE TOM EN FRANCE : PLEURER OU PERSIFLER ? (PARTIE III. LA QUESTION DE L’IMAGE.)
Agnès Sandras
On sait toute l’Oncle-Tomanie qui s’est emparée de l’Angleterre et de la France ; le roman de Mme STOWE, écrit dans sa cuisine entre l’enfant auquel elle donnait à téter et le rôt qui se dorait au feu, s’est trouvé un chef-d’œuvre : on l’a dépecé par quartier, on l’a mis à toutes les sauces ; on en a fait des drames, des vaudevilles, des romances, des tableaux ; le bœuf gras s’est appelé l’Oncle Tom. Enfin : Aimez-vous l’Oncle Tom ? On en a mis partout1.
Cette critique aujourd’hui surprenante de La Case de l’Oncle Tom reflète parfaitement la situation en 1853. Nous avons vu dans les deux billets précédents que le roman de l’Américaine Harriett Beecher Stowe connaît immédiatement en France plusieurs traductions, conquiert les rez-de-chaussées des journaux nationaux et provinciaux, et est adapté sous des formes différentes au théâtre. La presse satirique est agacée non pas tant par le contenu de l’œuvre que par la démesure de son succès.
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Le stand up
Journée d'étude sur le stand up prévue le 17 juin à Besançon doit être reportée sans doute en 2021.
Nous relançons l'appel à communications, et rechercherons ensuite avec l'ensemble des participants une date convenable. Nous gardons donc les propositions déjà envoyées et reviendrons vers vous après la rentrée de septembre. Entre temps si vous voyez d'autres personnes qui pourraient souhaiter contribuer ou être tenues informées, n'hésitez pas.
Le descriptif se trouve ici: https://www.fabula.org/actualites/vous-la-connaissez-non-le-stand-up-aujourd-hui-interaction-circulation-hybridation_95683.php
Young People, Texts, Cultures sur "le rire"
Numéro spécial de Jeunesse : Young People, Texts, Cultures sur "le rire"
Jeunesse : Young People, Texts, Cultures vous invite à soumettre un résumé en français ou en anglais sur le rire en relation avec les textes et la culture des jeunes pour un numéro spécial qui sera publié à l’été 2021.
Il ne fait aucun doute que le rire joue un rôle important dans les textes et cultures des jeunes, un rôle qui diffère considérablement de celui qu’il joue chez les adultes, bien qu’autant les adultes que les enfants peuvent rigoler en réponse aux médias pour enfants puisque ceux-ci s’adressent souvent à un double public (Butler 40).
Autofiction et humour
AUTOFICTION and HUMOUR : appel à communication
Special Issue of Life Writing (Autumn 2021)- Deadline for proposals 20 June 2020
One of the main features of autofictional literature is its so-called ability to “sit on the fence” (Lejeune) and be simultaneously fictional and referential. Throughout the theoretical discussions on autofiction this has overshadowed some of its other features.