Humoresques

L'ambivalente réception de la case de l'Oncle Tom-2

images/Le Charivari oncle Tom 28 nov 1852 vignette 3 Gallica BnF.jpgL’AMBIVALENTE RÉCEPTION DE LA CASE DE L’ONCLE TOM EN FRANCE : PLEURER OU PERSIFLER ? (PARTIE II. UN MESSAGE ANTI-ESCLAVAGISTE PLUS OU MOINS APPRÉCIÉ)

Agnès Sandras

 

Dans le précédent billet (à lire ici), nous avons vu comment et combien le succès éditorial de La Case de l’oncle Tom avait été orchestré. Le roman à la mode arrive en France, via l’Angleterre, avec  une injonction aux larmes et à l’émotion. Sa publication sous forme de feuilletons ou d’ouvrages est suivie de près par les adaptations théâtrales. Aux traductions variées s’ajoutent donc des mises en scène différentes, se partageant larmes et rires. Ce sont autant d’occasions pour les critiques et les humoristes d’évoquer La Case de l’oncle Tom.
Au cœur des sourires et attendrissements, mais aussi d’agacements très marqués, se logent deux questions rarement évoquées de façon frontale : que penser de ce roman présenté comme un manifeste anti-abolitionniste ? De quelle façon les Noirs y sont-ils représentés (voir billet suivant) ? Ces deux interrogations sont d’une actualité forte dans la France de 1853 : l’esclavage y a été aboli récemment (1848) ; l’empereur Napoléon III songe à étendre les colonies françaises …

 

 

Le Charivari et l’obsession du Père Tom

 

À partir du 9 novembre 1852 (cf. infra), La Case de l’Oncle Tom devient, et pour de longs mois, une des thématiques préférées du Charivari. Il faut être attentif à bien lire l’ensemble des textes et à regarder la totalité des dessins pour comprendre l’état d’esprit général du journal. Isoler des extraits sans les contextualiser et sans les relier aux autres peut conduire, on va le voir, à des contre-sens ou à des analyses biaisées.

Lire la suite sur le site de la BNF : https://histoirebnf.hypotheses.org/9842

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