Humoresques

L'homme qui en savait trop peu

images/2019_THURBER _300.jpgJames Thurber, L'homme qui en savait trop peu, Paris, éd. Wombat, 2019. Préface de Donald Westlake. Aves 15 illustrations de l'auteur, 192p., 18€.

 

mot-clé : Humour anglo-saxon, nouvelles policières, New-Yorker

 

DES CRIMINELS A MOURIR DE RIRE ! Les éditions Wombat poursuivent leur passionnant travail de traduction des grands humoristes américains. Avec James Thurber, l'esprit du New-Yorker fait partie des classiques.

Extrait de l'excellente présentation de l'éditeur  éditions Wombat :

 "L’Homme qui en savait trop peu rassemble treize « histoires criminelles » de James Thurber inédites en français, écrites entre 1929 et 1962. De la parodie de film d’espionnage (La dame du 142) au pastiche de James Cain, l’un des fondateurs du polar « hard-boiled » (L’enfer ne se déchaîne qu’une fois), en passant par des meurtres férocement domestiques (M. Preble se débarrasse de sa femme) et professionnels (Tutoyer les sommets), ou une troublante relecture de Shakespeare sur le mode Cluedo (L’affaire Macbeth), s’expriment dans ces textes tout l’humour délicieux et la fine psychologie de l’auteur.

 Car Thurber, s’il s’amuse des codes du roman policier, est aussi, dans l’Amérique moderne des années 1920-30, le créateur de la figure du « little man » : ce citadin en chapeau et costume gris, comptable ou archiviste, certes timide, névrosé et rêveur, n’en ourdit pas moins, comme tout un chacun, de sombres projets criminels… parfois contrariés par sa « tendre moitié », souvent par sa propre maladresse, mais toujours à mourir de rire.

 « Le crime selon Thurber… Je ne connais rien de pareil au monde. » (Donald Westlake)

James Thurber : Écrivain et dessinateur, pilier de la rédaction du New Yorker durant plus de trente ans, James Thurber (1894-1961) fut un des grands talents comiques de l’âge d’or du magazine, aux côtés de Robert Benchley, S. J. Perelman et Wolcott Gibbs.

Si les textes d’humour de Thurber sont devenus des classiques constamment réédités dans les pays anglo-saxons, son style graphique sensible et naïf, très précurseur, eut aussi une influence considérable sur le dessin minimaliste de son temps, des Peanuts aux Shadoks.

James Thurber est l’auteur de La Vie secrète de Walter Mitty (adapté plusieurs fois au cinéma, de Norman McLeod en 1947 à Ben Stiller en 2014), d’une autobiographie drolatique, Ma chienne de vie, de La Dernière Fleur, conte graphique écologiste et pacifiste traduit en France par Albert Camus (rééd. Wombat 2018), ainsi que de L’Homme qui en savait trop peu (recueil inédit de parodies policières).


James Thurber par lui-même :
« James Thurber est né le 8 décembre 1894 à Columbus dans l’Ohio, où tant de choses épouvantables lui sont arrivées. Il s’est révélé incapable de garder quoi que ce soit dans son estomac jusqu’à l’âge de sept ans, ce qui ne l’a pas empêché d’atteindre une taille d’1,84 mètre (et demi) et un poids de 76 kilos (vêtements d’hiver compris). Il a commencé à écrire à dix ans (Horse Sandusky, le scout intrépide) et à dessiner à quatorze ans. Il n’a jamais travaillé comme cow-boy, garçon de ferme, docker, cuisinier dans une gargote, ou bûcheron, et n’a jamais boxé chez les amateurs. D’un tempérament sanguin, il met difficilement de l’eau dans son vin et, le plus souvent, les gens finissent tout simplement par s’en aller. Grand amateur de tir à la carabine, mais incapable de se concentrer, il a l’habitude de tirer en l’air au moment où il tend l’arme à son voisin. Sa candidature vient d’être rejetée par le Skeet Shooting Club du comté de Fairfield (Connecticut). Il a néanmoins gagné un canari en lançant des balles de base-ball contre des poupées de chiffons à Buckeye Lake, Ohio, en 1923…

Si quelqu’un parle, il n’écoute jamais, préférant garder son esprit vierge de toute pensée afin de pouvoir ouvrir la bouche quand les autres ont fini. Son livre préféré est Gatsby le Magnifique et son auteur de chevet Henry James. Il porte très mal des vêtements d’excellente qualité et ne retrouve jamais son chapeau. On lui a dérobé deux pardessus qu’il avait laissés dans les locaux du New Yorker, à moins qu’il ne les ait laissés ailleurs. Il est Sagittaire avec la lune en Bélier et s’entend à merveille avec tous les gens qui sont nés entre le 20 et le 24 août. »


Les livres de James Thurber aux Nouvelles Éditions Wombat
La Dernière Fleur (plus d’infos)
Ma chienne de vie (plus d’infos)
L’Homme qui en savait trop peu

 

 

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